lundi 2 novembre 2009

A nouveau quelques mots sur ce deuxième extrait ci dessous...

La deuxième partie du texte de Blaise Cendrars est la suite du texte posté la semaine passé. Comme annoncé, cet extrait a un lien très fort avec le premier puisque dans ce deuxième extrait Blaise Cendrars compare sa vision maléfique de l'amour à l'image de la femme.
Pour lui, la femme reflète les souffrances qu'engendre l'amour. En effet, le corps de la femme lui-même est selon Blaise Cendrars le premier témoin de la souffrance- il prend pour exemples les souffrances physiques de la femme comme sa perte de virginité, ses mensurations ou encore l'accouchement. Dans l'extrait de la semaine passé, Blaise Cendrars a cherché à montrer que le but de l'amour était la destruction de l'homme. Dans cet extrait-ci, il fait une analogie avec la femme, perçue comme un astre mort, afin de monter qu'elle aussi détruit l'homme avant même qu'il ne vienne au monde. Elle cherche à le posséder et ne lui donne pas la vie mais au contraire en lui donnant naissance le met sur le chemin de la mort. Au fond, la femme en donnant naissance à l'homme engendre déjà la mort et donc la destruction et la souffrance de l'homme.
Blaise Cendrars perçoit la femme comme une puissance sadique auquelle l'homme est soumis et impuissant. Ainsi, l'auteur justifie les inégalités sociales, politiques, religieuses en expliquant que ce ne sont que des moyens qui permettent de limiter le pouvoir de la femme. L'homme ne peut faire sa place que par la force physique et plus loin il dira même que la seule arme pour l'homme de lutter contre la femme est alors l'assassinat. D'ailleurs, le titre du livre de Cendrars en est la preuve puisque "Moravagine" (nom du personnage principal) ne signnifie rien d'autre que "mort au vagin".
Si j'ai choisi cet auteur, ce n'est non pas par pur masochisme,:) mais au-délà du sens, je pense que ce texte appelle à la réflexion et peut mener à des points de vue intéressants qui mériteraient d'être débattus...

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