Entre ces quatre murs obscurs qui se rapprochent
Dans cette chambre remplie d’un vide intense
Fleurissent dans ma mémoire
Ces feux d’artifice d’illusion
Cette lumière résonnant dans mes pensées
Lorsque la Nostalgie me visite
On discute de l’Enfance
Qui s’est promenée paisiblement avec moi
Dans l’ignorance l’insouciance l’innocence
Mais le Temps était si pressé
Il m’a poussé dans le gouffre
Les roses se sont fanées
Les pétales tombés
Et seules les épines sont restées
Adolescence
Morte incandescence
Qui prend conscience
S’enferme dans sa souffrance
Vaine lutte
Dans cette vaste mer douloureuse
L’Angoisse m’envoie une bouée plombée
Je sombre dans les abysses de la détresse
Cet adorable Rayon
Qui venait parfois chuchoter dans l’obscurité
Qui étoilait mon triste ciel
Qui peignait en couleurs mon noir et blanc
Qui adoucissait l’amertume de l’existence
Qui atténuait la douleur d’une jeunesse perdue
S’est éteint
Noir étouffant
Et je pleure
Je pleure dans les bras de la Solitude
La Tristesse me sourit par compassion
Le Désespoir me console
Puis l’éternel Silence me berce doucement
L’Amitié m’a abandonné
Quand j’en avais le plus besoin
L’Amour m’a quitté
Il ne m’aimait plus il a cessé d’éclairer
Tous les deux sont partis
Main dans la main
Dans leur joyeuse atmosphère féerique
Ombre ombrageuse
Tu es insociable
Est-ce de ta faute
Pauvre ordure
Le Destin muet se moque de moi
J’ai perdu toute confiance en cet Espoir qui fait vivre
Il s’est suicidé
L’humour
Seul refuge parfois
Pour masquer la profonde affliction
Où je suffoque
Tout chiffonner déchirer arracher déchiqueter mâcher cracher
Vomir !
Tout m’exaspère
*pseudonyme
samedi 21 novembre 2009
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