Dans cet extrait ce qui me paraissait intéressant d'un point de vue littéraire était la façon dont Blaise Cendrars accumule tous les vices de l'amour sur 33 lignes (dans la version du livre). Cet extrait ne contient pas un seul point; il s'agit donc ici d'une seule et même phrase, ce qui accentue la lourdeur qu'apporte l'amour selon Blaise Cendrars. Face à la longueur de cette phrase, on en devient fatigué et essouflé comme si l'auteur cherchait par la longueur de sa phrase à nous montrer l'effet épuisant, persécutant de l'amour.
L'amour est perçu comme une maladie. Si nous faisons attention aux termes utilisés par l'auteur, nous constaterons rapidement que pas un mot n'est connoté positivement. De plus, nous retrouverons des termes médicaux pour faire référence à cette maladie incurable qu'est l'amour. Nous avons en effet à faire à des terme tels que "tremblement épiléptique", "rechutes", "épuisment de la moelle", "cerveau", "hyperirritabilité des muqueuses", "diagnostiquer" etc. Ces termes évoquent l'amour comme une maladie qui affaiblit non pas seulement le moral mais aussi le corps tout entier.
Si j'ai choisi cet extrait morbide de l'amour c'est dans l'intention de comprendre sa façon de percevoir l'image de la femme dans l'extrait suivant (publié la semaine prochaine) car Blaise Cendrars va comparer l'amour à la femme. Et sa vision de la femme mérite vraiment une grande réfléxion...
lundi 26 octobre 2009
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