Suite à l'arrestation du physicien franco-algérien collaborateur à l'EPFL, soupçonné d'être en lien avec Al-Qaïda, le journal "Le Matin" (dans son édition du 18 octobre 09) s'est interrogé sur la nécessité d'un contrôle sécuritaire sur les enseignants et les chercheurs provenant de l'étranger. Après sondage, "Le Matin" révèle que les universités tout comme les écoles polytechniques ne possèderaient aucun organisme destiné aux enquêtes sécuritaires. En ce qui concerne le contrôle fait par les autorités fédérales, il ne semble guère être plus poussé. En effet, le Département de Justice et Police se contenterait de "réclamer un extrait du casier judiciaire à l'enseignant étranger qui débarque dans la Confédération.". (Le Matin, édition du 18.10.09)
La question que l'on peut alors se poser est de savoir si ces mesures prises par les autorités fédérales sont suffisantes aujourd'hui et si le milieu académique devrait se renseigner davantage sur les enseignants qu'il engage.
En améliorant le contrôle sécuritaire au niveau du Département de l'Intérieur, la Confédération d'une part améliorait la sécurité de ses ressortissants et d'autre part laisserait le soin au monde académique de s'intéresser quant à lui aux qualités et au potentiel intellectuels des professeurs. Je ne pense pas que l'enquête sécuritaire des professeurs soit du ressort du milieu académique (ce qui ne veut pas dire ne pas exiger les documents nécessaires à tout engagement professionel tel qu'un casier judiciare). Chaque organisme n'a-t-il donc pas ses propres tâches à accomplir?
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